Quentin Disneur
Quentin Disneur se consacre à diffuser un message de sagesse et d’harmonie permettant aux êtres de toucher ce qu’il y a de plus profond en eux-mêmes, de révéler leur beauté intérieure, leur potentiel inné et de les faire rayonner dans les différents domaines de leur vie.
Voici son histoire :
Une enfance naturellement connectée à « tout ce qui est » sans le savoir
Mon nom est Quentin Disneur et je suis né à Bruxelles (en Belgique) le 8 mars 1984. Mon histoire se distingue par le fait que je suis né et ai grandi dans un état de conscience particulier, connecté à « tout ce qui est », ouvert sur la dimension transcendante et sur la nature absolue de la réalité qui imprègne toute chose, mais sans pour autant avoir conscience que cet « état d’être » me différenciait de la plupart des individus. Ainsi dès l’enfance, je voyais les choses à partir d’un espace détaché des émotions et des pensées, seulement à ce moment je ne me rendais pas compte que les êtres de mon entourage ne vivaient pas ce détachement. J’étais connecté à une intuition et un ressenti profond et permanent, j’avais comme des perceptions extra lucides et extra sensorielles qui me faisaient vivre mes interactions avec le monde d’une façon différente de l’ordinaire, mais sans le savoir.
Cela m’a donné un monde intérieur très riche, très nourrissant, mélangé entre rêve et réalité, à partir duquel je ne m’ennuyais jamais. Je ressentais beaucoup d’amour et de lumière, comme si j’étais toujours accompagné. Et il y avait aussi beaucoup de joie et de dynamisme qui demandait à s’exprimer et qui faisait percevoir la vie comme un grand jeu à explorer. J’ai donc grandi à partir de cet espace intérieur sans pour autant me rendre compte que tout le monde ne percevait pas la réalité de la même façon.
Premières relations profondes et premiers partages du coeur sur la nature de la réalité
À partir de l’adolescence, j’ai commencé à partager depuis cette vision des choses, et ainsi des échanges et des relations profondes se sont créés avec certains êtres. L’école fut difficile car je ne comprenais pas les codes qui y étaient véhiculés. De façon générale, j’avais l’impression que la plupart des interactions et des cours que j’expérimentais étaient comme des déguisements. Bien que je fusse en contact avec l’être profond des êtres que je côtoyais, je voyais que tout naviguait en surface au travers de projections mentales et émotionnelles sans vraiment comprendre ce jeu que je percevais comme absurde.
Voyages et premiers partages d’enseignements à un plus grand nombre
À partir du début de l’âge adulte, après avoir cherché en vain des études qui fassent sens avec ma perception des choses, j’ai ressenti l’appel de voyager car la liberté de mouvement et la découverte du monde était quelque chose qui résonnait à l’intérieur. À partir de ce moment, j’ai commencé à écrire depuis ma vision intérieure, en invitant les êtres à se libérer de leur prison mentale et à révéler leur vrai potentiel pour vivre la vie qu’ils veulent vraiment. Des êtres ont été touchés et cela s’est ensuite accéléré. Grâce à internet, des enseignements ont commencé à être partagés avec de plus en plus d’êtres et différents cours et formations se sont succédés. Pour tenter de l’expliquer simplement, ces cours se formaient de façon telle que cela ne se faisait pas à partir d’un apprentissage extérieur, mais directement à partir de cette vision intérieure. Les quelques lignes lues dans un livre ou une phrase entendue pouvaient être une porte sur une nouvelle façon de mettre en forme ce que je vivais. À ce moment, j’étais aux Antilles, et j’ai décidé de retourner à Bruxelles pour me rapprocher des êtres avec qui je partageais. Je parlais de la nature de la conscience, du fonctionnement des émotions et du mental. Je fournissais tout le mode d’emploi pour qu’un être puisse retrouver qui il est en vérité, au-delà de ses croyances, et qu’il puisse révéler tout son potentiel. Et pourtant, les êtres ne semblaient pas pouvoir appliquer ces informations, ou du moins pas tel que je l’aurais souhaité. C’est une chose que je n’arrivais pas à comprendre.
Ce mystère s’est résolu à l’âge de 29 ans, lors d’une rencontre avec une femme qui était médium; et qu’une connaissance m’avait conseillé de rencontrer.
Une rencontre marquante sur le chemin
Cette incompréhension provenait du fait que je ne comprenais pas que les autres avaient une autre façon de percevoir le monde. Je croyais qu’il suffisait de leur montrer la porte du doigt pour qu’ils puissent la prendre, mais je ne comprenais pas que la porte n’était pas visible pour eux.
Bien que je n’aie jamais effectué ce genre de consultation et que je n’étais pas habitué au jargon spirituel, cette rencontre avec ce médium fut décisive.
Alors que je m’attendais à une explication sur la façon dont je devais former mes enseignements pour me faire comprendre, elle m’expliqua plutôt avec ses mots « que j’étais sorti de l’incarnation, et que je venais pour aider les autres ». Je n’étais pas contre cette information, mais je ne voyais pas en quoi cela allait m’aider à me faire comprendre. À première vue, j’avais plutôt l’impression que cela s’éloignait du sujet.
Mais elle continua en me disant que « je ne sentais pas l’humain », que j’étais comme « trop épuré » et qu’il me fallait descendre dans le corps pour pouvoir communiquer d’une façon humaine.
Elle ajouta ensuite : « Tu vas descendre car tu as des fleurs plein les mains, et ça te crève le cœur car tu ne peux pas les donner ».
Ce qui bien sûr résonnait fortement à l’intérieur.
Elle passa ensuite plus de deux heures à m’expliquer la façon dont les êtres percevaient le monde en général, pour me faire voir la différence avec ma propre perception des choses.
Quelques jours après cette rencontre, j’ai repassé rapidement en conscience toute ma vie depuis la naissance à la lumière de ces nouvelles informations, et j’ai compris la différence qui existait dans cette façon de percevoir. Cela m’a immédiatement amené à comprendre qui j’étais et à accepter ma raison d’être incarnée dans un corps d’être humain. Cette raison d’être n’était pas un nom ou une étiquette particulière, c’était un état conscient particulier qui a immédiatement pris chair.
Longue période de retraite et de « descente dans le corps »
Jusqu’à présent, je n’étais que conscience, unité, absolu, un flot d’informations qui s’exprimait à travers le corps mais qui n’était exprimé par personne. Il n’y avait pas d’existence individuelle. A présent cette conscience que j’étais avait pénétré le corps pour véritablement naître dans une vie humaine.
Cette naissance a pris une dimension très physique. Tout « mon monde intérieur » a commencé à prendre chair, révélant un amour et une lumière plus charnelle, qui se ressentaient dans toutes les cellules du corps. Et parmi une multitude d’autres sensations subtiles et légères, le corps était traversé par de la grâce, de la vastitude et de la plénitude qui prenaient de plus en plus de place et que ceux qui le vivent qualifient de divines.
Ensuite ce phénomène de descente dans le corps s’est rapidement accéléré, créant des ouvertures et des transformations de plus en plus grandes. C’est un processus très délicat et éprouvant pour le corps physique qui demande une grande assise et beaucoup de maîtrise.
Je me suis ainsi retiré durant 6 mois dans un appartement à Bruxelles, passant la majeure partie du temps en posture de méditation spécifique, et l’autre partie du temps dans le même état mais sans posture. C’est ce que j’ai appelé ma période d’initiations. Ce qui s’est passé durant cette période est encore plus difficile à décrire que le reste (:-)) car cela a lieu dans des dimensions et des plans de conscience qui se situent en dehors de la conscience en état de veille ordinaire, et que beaucoup d’êtres auraient des difficultés à concevoir.
Pour tenter de résumer simplement cette période, on pourrait dire qu’une immense quantité d’énergie est descendue dans le corps, a pénétré toutes les cellules et a littéralement embrasé tous les centres énergétiques. Bien que cette période fût éprouvante, elle était en même temps perçue depuis un espace plein et détaché comme une étape nécessaire, une sorte de formalité par laquelle il fallait passer pour rendre le corps opérationnel.
Au bout d’environ six mois, le processus de descente est devenu moins intense, bien qu’il ait continué par la suite sur une pente de plus en plus douce.
Retour des partages et organisation d’événements dans plusieurs pays
Je suis alors doucement « sorti de ma grotte », et le temps du partage est progressivement revenu. Au fil de rencontres autant avec des adultes que des enfants, des êtres ont commencé à être attirés et touchés par ce que je vivais, en vivant une reconnaissance profonde et comme des retrouvailles avec eux-mêmes dans ce mouvement simple de la vie et du présent.
Ensuite des rencontres et des partages plus formels ont commencé à s’organiser en Belgique, puis en France, en Suisse et en Hongrie. Cela se faisait sous le thème de la spiritualité, mais dans une forme qui ne correspondait pas tout à fait à ce que je souhaitais partager. Cela était ressenti comme « trop étiqueté », et cela s’éloignait finalement de la réalité simple de ce qui souhaitait être partagé.
Déménagement dans les montagnes du sud de l’Espagne
J’ai ensuite ressenti l’appel d’aller vivre dans une région reculée du sud de l’Espagne, dans les montagnes de la Sierra Nevada, durant plusieurs années.
Bien que j’y étais venu dans l’intention de m’y ressourcer seul, d’autres êtres ont progressivement souhaité me rejoindre, et un centre de retraite a finalement vu le jour en cet endroit.
C’est dans cette région, nourri par la nature, que j’ai pu prendre le temps de construire les bases de l’enseignement que je souhaitais partager. Petit à petit, une communauté s’est formée et a grandi, au travers de ceux qui venaient en Espagne mais aussi au travers des rencontres et des contacts par internet. Chaque rencontre a été nourrissante, pleine de vie et de joie, et chaque partage s’est fait dans la sincérité et la simplicité d’un enfant ayant l’impression de se retrouver à la maison, au cœur d’un espace vivant au présent.
Développement de la communauté et diffusion plus large des enseignements
Cette vie pleine et nourrissante, cette joie du partage, la communauté qui grandit, ont naturellement formé un mouvement de « vie en harmonie », une envie de communiquer cette autre « façon de vivre » à partir du cœur, à partir d’un sentiment d’unité où chacun peut se reconnaitre en l’autre quelles que soient les apparences, et ainsi révéler le meilleur de soi-même.
Le mouvement s’ouvre aujourd’hui à d’autres langues et à d’autres cultures. Différents projets soutenus par la communauté sont en cours de préparation pour permettre une plus grande ouverture et rendre les enseignements plus accessibles. Au travers de ce site internet et de différents événements et rencontres partout où il existe un appel, des partages sont donnés pour permettre à celui ou celle qui le souhaite d’expérimenter cette « autre façon de vivre », de toucher la beauté intérieure qui réside au fond de lui, de la révéler au monde et de la faire rayonner, dans la joie de grandir ensemble.
Quentin Disneur se consacre à diffuser un message de sagesse et d’harmonie permettant aux êtres de toucher ce qu’il y a de plus profond en eux-mêmes, de révéler leur beauté intérieure, leur potentiel inné et de les faire rayonner dans les différents domaines de leur vie.
Voici son histoire :
Une enfance naturellement connectée à « tout ce qui est » sans le savoir
Mon nom est Quentin Disneur et je suis né à Bruxelles (en Belgique) le 8 mars 1984. Mon histoire se distingue par le fait que je suis né et ai grandi dans un état de conscience particulier, connecté à « tout ce qui est », ouvert sur la dimension transcendante et sur la nature absolue de la réalité qui imprègne toute chose, mais sans pour autant avoir conscience que cet « état d’être » me différenciait de la plupart des individus. Ainsi dès l’enfance, je voyais les choses à partir d’un espace détaché des émotions et des pensées, seulement à ce moment je ne me rendais pas compte que les êtres de mon entourage ne vivaient pas ce détachement. J’étais connecté à une intuition et un ressenti profond et permanent, j’avais comme des perceptions extra lucides et extra sensorielles qui me faisaient vivre mes interactions avec le monde d’une façon différente de l’ordinaire, mais sans le savoir.
Cela m’a donné un monde intérieur très riche, très nourrissant, mélangé entre rêve et réalité, à partir duquel je ne m’ennuyais jamais. Je ressentais beaucoup d’amour et de lumière, comme si j’étais toujours accompagné. Et il y avait aussi beaucoup de joie et de dynamisme qui demandait à s’exprimer et qui faisait percevoir la vie comme un grand jeu à explorer. J’ai donc grandi à partir de cet espace intérieur sans pour autant me rendre compte que tout le monde ne percevait pas la réalité de la même façon.
Premières relations profondes et premiers partages du coeur sur la nature de la réalité
À partir de l’adolescence, j’ai commencé à partager depuis cette vision des choses, et ainsi des échanges et des relations profondes se sont créés avec certains êtres. L’école fut difficile car je ne comprenais pas les codes qui y étaient véhiculés. De façon générale, j’avais l’impression que la plupart des interactions et des cours que j’expérimentais étaient comme des déguisements. Bien que je fusse en contact avec l’être profond des êtres que je côtoyais, je voyais que tout naviguait en surface au travers de projections mentales et émotionnelles sans vraiment comprendre ce jeu que je percevais comme absurde.
Voyages et premiers partages d’enseignements à un plus grand nombre
À partir du début de l’âge adulte, après avoir cherché en vain des études qui fassent sens avec ma perception des choses, j’ai ressenti l’appel de voyager car la liberté de mouvement et la découverte du monde était quelque chose qui résonnait à l’intérieur. À partir de ce moment, j’ai commencé à écrire depuis ma vision intérieure, en invitant les êtres à se libérer de leur prison mentale et à révéler leur vrai potentiel pour vivre la vie qu’ils veulent vraiment. Des êtres ont été touchés et cela s’est ensuite accéléré. Grâce à internet, des enseignements ont commencé à être partagés avec de plus en plus d’êtres et différents cours et formations se sont succédés. Pour tenter de l’expliquer simplement, ces cours se formaient de façon telle que cela ne se faisait pas à partir d’un apprentissage extérieur, mais directement à partir de cette vision intérieure. Les quelques lignes lues dans un livre ou une phrase entendue pouvaient être une porte sur une nouvelle façon de mettre en forme ce que je vivais. À ce moment, j’étais aux Antilles, et j’ai décidé de retourner à Bruxelles pour me rapprocher des êtres avec qui je partageais. Je parlais de la nature de la conscience, du fonctionnement des émotions et du mental. Je fournissais tout le mode d’emploi pour qu’un être puisse retrouver qui il est en vérité, au-delà de ses croyances, et qu’il puisse révéler tout son potentiel. Et pourtant, les êtres ne semblaient pas pouvoir appliquer ces informations, ou du moins pas tel que je l’aurais souhaité. C’est une chose que je n’arrivais pas à comprendre.
Ce mystère s’est résolu à l’âge de 29 ans, lors d’une rencontre avec une femme qui était médium; et qu’une connaissance m’avait conseillé de rencontrer.
Une rencontre marquante sur le chemin
Cette incompréhension provenait du fait que je ne comprenais pas que les autres avaient une autre façon de percevoir le monde. Je croyais qu’il suffisait de leur montrer la porte du doigt pour qu’ils puissent la prendre, mais je ne comprenais pas que la porte n’était pas visible pour eux.
Bien que je n’aie jamais effectué ce genre de consultation et que je n’étais pas habitué au jargon spirituel, cette rencontre avec ce médium fut décisive.
Alors que je m’attendais à une explication sur la façon dont je devais former mes enseignements pour me faire comprendre, elle m’expliqua plutôt avec ses mots « que j’étais sorti de l’incarnation, et que je venais pour aider les autres ». Je n’étais pas contre cette information, mais je ne voyais pas en quoi cela allait m’aider à me faire comprendre. À première vue, j’avais plutôt l’impression que cela s’éloignait du sujet.
Mais elle continua en me disant que « je ne sentais pas l’humain », que j’étais comme « trop épuré » et qu’il me fallait descendre dans le corps pour pouvoir communiquer d’une façon humaine.
Elle ajouta ensuite : « Tu vas descendre car tu as des fleurs plein les mains, et ça te crève le cœur car tu ne peux pas les donner ».
Ce qui bien sûr résonnait fortement à l’intérieur.
Elle passa ensuite plus de deux heures à m’expliquer la façon dont les êtres percevaient le monde en général, pour me faire voir la différence avec ma propre perception des choses.
Quelques jours après cette rencontre, j’ai repassé rapidement en conscience toute ma vie depuis la naissance à la lumière de ces nouvelles informations, et j’ai compris la différence qui existait dans cette façon de percevoir. Cela m’a immédiatement amené à comprendre qui j’étais et à accepter ma raison d’être incarnée dans un corps d’être humain. Cette raison d’être n’était pas un nom ou une étiquette particulière, c’était un état conscient particulier qui a immédiatement pris chair.
Longue période de retraite et de « descente dans le corps »
Jusqu’à présent, je n’étais que conscience, unité, absolu, un flot d’informations qui s’exprimait à travers le corps mais qui n’était exprimé par personne. Il n’y avait pas d’existence individuelle. A présent cette conscience que j’étais avait pénétré le corps pour véritablement naître dans une vie humaine.
Cette naissance a pris une dimension très physique. Tout « mon monde intérieur » a commencé à prendre chair, révélant un amour et une lumière plus charnelle, qui se ressentaient dans toutes les cellules du corps. Et parmi une multitude d’autres sensations subtiles et légères, le corps était traversé par de la grâce, de la vastitude et de la plénitude qui prenaient de plus en plus de place et que ceux qui le vivent qualifient de divines.
Ensuite ce phénomène de descente dans le corps s’est rapidement accéléré, créant des ouvertures et des transformations de plus en plus grandes. C’est un processus très délicat et éprouvant pour le corps physique qui demande une grande assise et beaucoup de maîtrise.
Je me suis ainsi retiré durant 6 mois dans un appartement à Bruxelles, passant la majeure partie du temps en posture de méditation spécifique, et l’autre partie du temps dans le même état mais sans posture. C’est ce que j’ai appelé ma période d’initiations. Ce qui s’est passé durant cette période est encore plus difficile à décrire que le reste (:-)) car cela a lieu dans des dimensions et des plans de conscience qui se situent en dehors de la conscience en état de veille ordinaire, et que beaucoup d’êtres auraient des difficultés à concevoir.
Pour tenter de résumer simplement cette période, on pourrait dire qu’une immense quantité d’énergie est descendue dans le corps, a pénétré toutes les cellules et a littéralement embrasé tous les centres énergétiques. Bien que cette période fût éprouvante, elle était en même temps perçue depuis un espace plein et détaché comme une étape nécessaire, une sorte de formalité par laquelle il fallait passer pour rendre le corps opérationnel.
Au bout d’environ six mois, le processus de descente est devenu moins intense, bien qu’il ait continué par la suite sur une pente de plus en plus douce.
Retour des partages et organisation d’événements dans plusieurs pays
Je suis alors doucement « sorti de ma grotte », et le temps du partage est progressivement revenu. Au fil de rencontres autant avec des adultes que des enfants, des êtres ont commencé à être attirés et touchés par ce que je vivais, en vivant une reconnaissance profonde et comme des retrouvailles avec eux-mêmes dans ce mouvement simple de la vie et du présent.
Ensuite des rencontres et des partages plus formels ont commencé à s’organiser en Belgique, puis en France, en Suisse et en Hongrie. Cela se faisait sous le thème de la spiritualité, mais dans une forme qui ne correspondait pas tout à fait à ce que je souhaitais partager. Cela était ressenti comme « trop étiqueté », et cela s’éloignait finalement de la réalité simple de ce qui souhaitait être partagé.
Déménagement dans les montagnes du sud de l’Espagne
J’ai ensuite ressenti l’appel d’aller vivre dans une région reculée du sud de l’Espagne, dans les montagnes de la Sierra Nevada, durant plusieurs années.
Bien que j’y étais venu dans l’intention de m’y ressourcer seul, d’autres êtres ont progressivement souhaité me rejoindre, et un centre de retraite a finalement vu le jour en cet endroit.
C’est dans cette région, nourri par la nature, que j’ai pu prendre le temps de construire les bases de l’enseignement que je souhaitais partager. Petit à petit, une communauté s’est formée et a grandi, au travers de ceux qui venaient en Espagne mais aussi au travers des rencontres et des contacts par internet. Chaque rencontre a été nourrissante, pleine de vie et de joie, et chaque partage s’est fait dans la sincérité et la simplicité d’un enfant ayant l’impression de se retrouver à la maison, au cœur d’un espace vivant au présent.
Développement de la communauté et diffusion plus large des enseignements
Cette vie pleine et nourrissante, cette joie du partage, la communauté qui grandit, ont naturellement formé un mouvement de « vie en harmonie », une envie de communiquer cette autre « façon de vivre » à partir du cœur, à partir d’un sentiment d’unité où chacun peut se reconnaitre en l’autre quelles que soient les apparences, et ainsi révéler le meilleur de soi-même.
Le mouvement s’ouvre aujourd’hui à d’autres langues et à d’autres cultures. Différents projets soutenus par la communauté sont en cours de préparation pour permettre une plus grande ouverture et rendre les enseignements plus accessibles. Au travers de ce site internet et de différents événements et rencontres partout où il existe un appel, des partages sont donnés pour permettre à celui ou celle qui le souhaite d’expérimenter cette « autre façon de vivre », de toucher la beauté intérieure qui réside au fond de lui, de la révéler au monde et de la faire rayonner, dans la joie de grandir ensemble.