Ce texte est une retranscription de la vidéo du même nom : https://youtu.be/iqXdos74-Js
Il peut être partagé, s’il est conservé dans son entièreté sans modification, avec la mention suivante : Auteur : Quentin Disneur – https://livha.org/fr
Bonjour, bienvenue dans cette vidéo. Aujourd’hui je souhaiterais vous partager un extrait d’une belle retraite qui a eu lieu dans notre centre, situé dans les montagnes du sud de l’Espagne. Cet extrait vous fait part de ce qu’est l’essence de la méditation.
Mais avant que vous ne voyiez cet extrait, il serait peut-être bon de vous partager le fait que son contenu est « vivant ». Il ne s’agit pas de quelque chose de théorique. Et si c’est vivant, cela veut dire que vous pouvez le ressentir, vous pouvez le « goûter ».
Et c’est ce que je vous invite à faire plutôt que d’entendre ces informations de façon intellectuelle, « avec la tête », comme s’il s’agissait de quelque chose qu’il faudrait comprendre.
Je vous invite plutôt à vivre directement ce message. En définitive c’est une invitation à expérimenter l’essence de la méditation qui vous est partagée dans cet extrait.
Alors comment faire pour y parvenir? Eh bien je vous invite à entendre et à voir avec le cœur plutôt qu’avec la tête. Je vous invite à tourner le regard vers l’intérieur, dans vos sensations, dans ce que vous ressentez à l’intérieur, et finalement je vous invite à être dans un état plutôt méditatif. Vous pouvez d’ailleurs voir ça comme une méditation en soi, si vous le souhaitez.
Vous pouvez vraiment « vivre » ce partage, afin d’expérimenter directement à travers ce vécu cette essence de la méditation plutôt que de l’entendre comme quelque chose qui serait à distance de vous.
Donc, il y a là du vivant qui, par un effet de contagion, peut vraiment être ressenti dans vos cellules. Et vous pouvez expérimenter ce ressourcement.
Si vous voulez,vous pouvez aussi voir ça comme une méditation, vous mettre dans un état intérieur ralenti. Ainsi je vous invite à bien respirer, à vous mettre dans de bonnes dispositions.
Respirez profondément. Calmez-vous, tournez le regard vers l’intérieur, soyez dans un état détendu, et vous pourrez ainsi vivre cette vidéo plutôt que juste l’entendre ou la regarder.
Je vous souhaite une bonne écoute, un bon moment de ressourcement. Et puis si ça vous parle, si ça résonne dans votre cœur si il y a quelque chose que vous voulez partager suite à ça, n’hésitez pas à faire un retour dans les commentaires sous la vidéo. Comme ça on pourra partager à ce propos. Ce sera joyeux. Merci beaucoup.
Parfois, on a l’impression d’être calme, pas trop agité. Mais en fait on n’est pas ressourcé, on n’est pas calme à l’intérieur. On n’est pas régénéré, on n’est pas nourri.
Des moments de méditation comme celui-là, si vous vous permettez d’en recevoir, sont des moments qui permettent à l’énergie de circuler dans votre corps, d’habiter votre corps, de ressourcer votre corps.
Toute l’énergie personnelle peut laisser la place à l’instant, qui selon le moment peut prendre différentes couleurs, comme une sensation de s’habiller de calme, de silence, d’Absence.
Puis progressivement, ce silence, cette « absence » descend en vous. Graduellement cela finit par toucher votre cœur.
Le silence du cœur remplit ce vide qui se crée en vous. Et cet ensemble descend dans votre corps, inonde votre âme, régénère vos cellules et coule dans la terre, si bien que votre corps n’est plus que traversé, sans personne pour participer à cela. Sans personne pour y ajouter quelque chose: vous devenez ce qui traverse.
Il n’y a plus que ce mouvement. Et plus l’énergie, plus l’instant coule, moins le mouvement est distinct de l’immobilité. Moins il y a une impression de mouvement.
Il n’y a plus que quelque chose qui n’est pas statique. Mais ce quelque chose est totalement plein, tout en étant vivant.
Et le mouvement est l’aspect vivant de cela, mais sans que ce soit un déplacement qui irait d’un point à un autre.
Il s’agit simplement d’un mouvement qui touche toujours les deux: le ciel, la terre ; la terre, le ciel. Les deux sont toujours touchés en même temps et « cela » respire.
Et en même temps vous ne respirez plus. Vous êtes nourri entièrement, dans l’inspire et dans l’expire, qui se font dans un même mouvement.
En conséquence votre corps peut ralentir dans sa respiration. De plus en plus. A un tel point que tout votre corps se détend. Il n’y a plus d’exercice de contraction et d’expulsion de l’air qui soit très marqué.
Ça devient extrêmement uni dans le mouvement, si bien que l’inspire et l’expire se mélangent totalement jusqu’à ce que l’on ne puisse plus vraiment les distinguer l’un de l’autre. L’air se met à couler dans le corps, sans plus personne pour inspirer ou expirer cet air.
L’air circule tout seul. A ce moment-là l’air se mélange dans son aspect énergie, prana. Il n’y a plus que de l’énergie qui coule dans votre corps, dans vos cellules. Mais vous êtes cela.
En essence la méditation n’est pas une action. Ce n’est pas un objet dissocié du sujet, ce n’est pas un sujet distinct d’un objet. En son essence, la méditation est cette respiration de la vie.
Progressivement La volonté de méditer se transforme, s’alchimise dans ce mouvement même de méditation. Il y a la méditation, et vous êtes cette méditation. Vous êtes l’instant présent. En son essence, c’est cela, la méditation.
Différentes pratiques peuvent être utiles pour réaliser l’essence de la méditation que vous êtes, mais en essence, la méditation est celle-là. Si bien qu’il n’y a personne qui puisse se mettre en méditation. Mais il y a un mouvement qui traverse le corps.
Et ce mouvement est vivant, il est riche, il est toujours différent. L’instant présent résulte d’un ensemble d’énergies qui sont véhiculées par votre corps, et tout ça s’entrelace et crée de nouvelles énergies.
Et cela danse et évolue ainsi. Ça, c’est la méditation dans l’instant. Certains instants sont propices à des énergies particulières, ce qui fait que du coup la méditation ne sera pas toujours la même.
Il existe des méditations plus profondes dans leur silence: il y a des méditations qui sont davantage dans un silence qui ressemble à un vide, et il y a des méditations qui sont dans un silence qui ressemble à une grande paix.
Bien sûr, on ne peut pas dissocier ces deux sensations. Mais ceux qui l’expérimentent peuvent y voir une différence. Une grande paix peut découler du vide, tout comme une grande paix peut mener au vide.
Tout est unifié dans ces sentiments de complétude. Ce sont des énergies qui sont liées à vos corps les plus subtils, donc à des densités dans lesquelles les sensations sont unifiées.
Ainsi l’un entraîne l’autre: la paix entraîne le vide, le vide entraîne le plein. Le plein entraîne la nourriture, la complétude. La paix entraîne la grâce, la légèreté. La légèreté remplit et fait ainsi disparaître ce qui est rempli. Ainsi ce qui est rempli est rempli de légèreté, de lumière.
Et tout est mélangé, léger, profond. Extrêmement profond, dense, toujours plus profond. Vide, vide, vide, vide, vide, vide, vide… Comme une descente dans un fond infini, mais qui est une profondeur transparente.
Au cœur de l’Absence, un vide parfait. Toutes ces sensations se mélangent entre elles.
Et en se mélangeant ces sensations finissent par toucher la Vie, l’énergie de la Terre. Une fontaine de jouvence qui finit par éclore.
Toutes ces sensations produisent un émerveillement, produisent de la joie, produisent de la jouissance, produisent une extase.
Toutes ces énergies-là viennent remplir et traverser tout ce qui a été laissé par les autres sensations. Et elles se mélangent, si bien qu’il n’y a plus personne qui puisse rester là-dedans. Parce que tout s’harmonise, se synchronise.
Tout est trop plein pour qu’il y ait la place d’y laisser quelque chose. Et ça continue, et ça danse. Chaque sensation répond à une autre, et c’est l’instant présent vivant.
Ce texte peut être partagé, s’il est conservé dans son entièreté sans modification, avec la mention suivante : Auteur : Quentin Disneur – https://livha.org/fr
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